Pour mémoire, la Sharka, anciennement considérée comme un organisme de quarantaine, a été déclassée en organisme règlementé non de quarantaine (ORNQ) selon la catégorisation européenne. Par conséquent, les mesures de surveillance et de lutte devaient, de fait, être modifiées.
Compte-tenu de l’efficacité et de l’importance du dispositif de surveillance en France, la FNPF et son réseau se sont fortement mobilisés pour que l’accompagnement de l’Etat, notamment en ce qui concerne le financement « 1€ pour 1€ » soit maintenu. Notre demande a été entendue car, dans l’attente de la mise en place d’un nouveau dispositif de financement pour lequel la FNPF s’est engagé à travailler de concert avec l’Administration, le financement public de la prospection Sharka a été maintenu. C’est une vraie victoire !
Quelques modifications ont, tout de même, été apportées aux périmètres de surveillance, qui ont diminué, ainsi qu’aux nombres de passage de prospection. Si le périmètre de surveillance autour d’un végétal contaminé comptait au total 2,5 km (1,5 km pour la zone focale et 1 km pour la zone sécurisée), il est désormais de 300 m autour de la zone infestée (les dénominations ont été modifiées). Néanmoins, ces nouveaux paramètres devraient permettre une surveillance efficace de la Sharka. Aussi, nous ne pouvons que nous féliciter de l’adoption de ces nouvelles dispositions.