Ces fermes urbaines subissent les railleries des agriculteurs de la campagne, qui doutent de leur capacité à nourrir la planète et questionnent leur consommation d’électricité ou encore le prix de leurs produits.
Mais Anders Riemann décrit au contraire un modèle écologique, avec des circuits courts proches du consommateur, à condition d’utiliser une électricité verte, comme c’est le cas ici.
« Une ferme verticale est caractérisée par l’absence de nuisance à l’environnement, en recyclant toute l’eau, les nutriments ou les engrais », plaide le quinquagénaire, qui n’utilise pas de pesticide.
S’il reste discret sur le montant de sa facture d’électricité, le courant provient de « certificats du vent » enregistrés à la Bourse de l’énergie – un document juridique « garantissant que la quantité d’électricité que vous consommez en un an équivaut à l’électricité produite par des éoliennes offshore numérotées », assure M. Riemann.