Françoise revient entre autres sur les prix supérieurs et les aides financières espérés par la profession pour cette année qui s’annonce difficile : « Pour les producteurs ayant au maximum 50 % de leur production détruite, il est possible d’espérer des prix supérieurs pour le reste des volumes. Mais pour ceux qui ont perdu 70 % ou plus, la hausse espérée des prix ne compensera pas les pertes. Les pépiniéristes nous font déjà part d’annulation de commandes, en prévision de trésoreries amputées. Alors nous demandons à l’État des aides à la rénovation des vergers, afin de soutenir une démarche proactive de replantation avant de perdre nos marchés. »
En ce qui concerne le dispositif des calamités agricoles, dont l’Europe bloque les indemnisations, elle espère « que la France va demander à l’Europe de changer sa position, afin de déplafonner ce niveau de 40 % des pertes, sans quoi le nombre de producteurs laissés sur le carreau sera encore plus important qu’annoncé ! »