Pour un bref rappel des faits, à l’appel du collectif Vaurais Nature Environnement, ses adhérents entendaient déjà dénoncer le 1er juillet dernier, le déclassement de certaines parcelles en bio du verger, estimant que l’arboriculteur revenait au « tout chimique » … On connaît la suite de l’histoire. Mais cet arrachage n’est pas le fruit du plaisir, juste la conséquence d’un choix économique. Les arboriculteurs sont tout à fait prêts à aller vers la bio mais encore faut-il que ça soit économiquement viable, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui d’où ce choix personnel.
Pour ceux qui ont des doutes sur l’origine du délit, le maire de Lavaur soutenait d’ailleurs lui-même dans un article du Monde, que cette manifestation avait un « lien direct » avec l’arrachage des greffons. Le parquet de Castres a heureusement ouvert une enquête pour « dégradation en réunion » vu l’ampleur des dégâts.